- 17 mars 1816 -

L’an mille huit cent seize et le dix-sept du mois de mars, les membres composant le Conseil Municipal de la Commune de St Pée ayant été extraordinairement convoqués et réunis au lieu ordinaire de leurs séances, en vertu de l’autorisation de Monsieur le Préfet, en date du 13 février dernier, aux fins de délibérer sur les mérites de la pétition présentée par M. l’Abbé Duronea, vicaire de la présente commune, en date du 6 janvier dernier, à l’effet d’obtenir un traitement pour les services qu’il rend à la commune, en sa dite qualité de vicaire.

Le Maire ayant donné lecture et de la pétition qui seule doit fixer l’objet de la délibération et de l’autorisation de Monsieur le Préfet pour la réunion du Conseil, le Conseil délibérant, après avoir discuté l’objet de la pétition, a dit que dans l’état de détresse dans laquelle il savait la Commune plongée, il n’osait prendre sur lui de souscrire à un nouvel impôt au profit du pétitionnaire et à la charge de la Commune, sans préalablement consulter les dispositions de la Commune.

En conséquence, le Conseil a délibéré pour que deux ou trois principaux habitants, pris à égal nombre dans chaque quartier, fussent invités, par les soins de Monsieur le Maire, à assister à une nouvelle séance, qui aurait lieu, en leur présence, dans la matinée du 19 du courant et la séance a été levée.