6 janvier 1793 - 
Aujourd'hui dimanche 6 janvier 1793, l'an deuxième de la république française, le conseil général de la commune de St Pée, ayant
été convoqué en la manière accoutumée dans un appartement de la maison de Moundautiguia, choisi par la municipalité du dit St
Pée à cet effet pour procéder à la nomination des gardes bois de la dite commune a d'abord mis en délibération s'il serait établi le
même nombre de gardes bois unités pour cette municipalité, il a été arrêté d'une voix unanime qu'il en serait établi six suivant
l'usage.
Le citoyen mair a ensuite mis en délibération la qualité du traitement à accorder aux dits gardes bois auraient chacun 100 livres à
l'exception de celui d'ornan qui n'aurait que 60 livres et celui de D'ouscanrin la somme de 12 livres.
Le citoyen maire ayant ensuite recueilli les voix sur les personnes à nommer pour faire les dites fonctions de gardes-bois, la pluralité
a été, savoir, pour celui d'Hergaray en faveur de Jean SOUDRE HIRIBARREN Jeune, pour celui d'Amotz Maitre Jeune de Poulitenea,
pour celui d'Helbarren Salvat BORATRA Maitre jeune d'initx Aguerrea, pour celui d'Ibarren, Miguel DARTE Maitre Doyorenea, pour
celui d'Orcan Martin CHIPI maitre de Dendaldegui et enfin pour celui Douscarin, Miguel BOROTRA maitre Derrulbabubean.
Après quoi il a été arrêté que tous ceux ci dessus nommés seraient avertis de se rendre dans la huitaine devant le dit conseil général
pour par eux déclarer s'ils accepteraient la nomination faite en leur faveur pour, en cas d'acceptation, leur enjoindre de se faire
instamment recevoir par le citoyen juge de paix du canton pour aussitôt entrer en fonction.
Fait et arrêté en l'assemblée du conseil général sus dite où étaient les citoyens BEHOLA maire, Pierre BESSOYNART, Miguel
ETCHEVERRY, Miguel IRAZABAL, Jean MOLERES et Jean CACHAIN officier municipaux et Louis DARAGORRY, Martin LISSARRAGUA,
Martin DURONEA, Victor DUHALDE, Salvat HILSAUSPE, Jean DARBOURE, Raymond LARRETEGUI, Jean ETCHEGARAY, Jean TILLEMON
et Pierre MONGUET notables desquels ont ci-signés ceux qui les savent et non les autres pour ne le savoir.
