Village saint-pée sur nivelle

Délibération demandant que la boulangerie soit rehaussée et aménagée pour loger tous les services administratifs

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14 frimaire an V Délibération précédent Délibération suivante

Séance le 14 frimaire an 5 de la Rép. Fran. une et indivisible. Nous, soussignés, les administrateurs de cette commune ci-bien dénommée étant réuni dans l'endroit ordinaire de nos séances et ayant entendu le rapport du commissaire du Directoire près l'administration de ce canton sur la nécessité d'un établissement plus convenable pour la tenue de nos assemblées et autres dispositions relatives au respect du aux fonctionnaires publics.

Attendu que le logement que nous occupons n'est susceptible d'aucune commodité, ce qui porte beaucoup d'entrava aux opération de l'administration,

Considérant qu'un endroit destiné a été ces fins doit au moins caractériser une logement respectif suivant l'ordre et sans confusion, délibère :

Qu'il sera fait la demande de la boulangerie ou ci-devant était la maison commune dont la présence de l'armée avait obligé la municipalité de céder pour y établir la dite boulangerie et que l'incendie l'ayant détruite en entier, on se borna par la nécessité pressante où se trouvait l'armée, de rebâtir une maison couvrant les murs d'un toit, sans aucun étage. Aujourd'hui que ce bâtiment occupé par quelques fours n'est d'aucune utilité à la République et qu'il serait facile à peu de frais, en rehaussant les murs, de pratiquer des appartements convenables et commodes au logement de l'administration, la justice judiciaire, instituteur, prison et dont ce canton manque. Il a été arrêté dans cette séance qu'il sera dressé à l'administration centrale de ce département la présente délibération pour qu'elle puisse statuer en conséquence en la prenant dans la plus haute considération afin qu'elle nous mette le plus promptement possible en jouissance de ce local communal, dans un état logeable. Salut et fraternité.

DARRECHE président, LISSARRAGA agt mun, DARAGORRY secrétaire, Ch. HIRIART commissaire.

Le même jour et an que ci-dessus.

Ayant été instruit que contre les vues de la loi, quelques membres de cette administration ont touché des deniers publics, je requiers en conséquence que tous ceux qui en ont reçu, aient à se liquider en las remettant sous huitaine dans les mains du trésorier préposé pour cette perception et que dorénavant il ne soit fait des pas aussi contradictoire à la loi.

Ch HIRIART commissaire.

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